Et toi, tu te fais coacher ?

Le coaching de dirigeant : luxe ou basique ?

 

Ne cherchez pas dans mon article une nouvelle pièce à mettre au trou de la révolte des coachs certifiés expérimentés envahis par une horde de nouveaux professionnels auto-proclamés, certifiés à la chaine…

De mon côté le débat est clos : un professionnel qui se fait coacher est suffisamment apte pour définir si son accompagnant l’aide, ou bien s’il lui est inutile.

Nous ne parlerons donc que du coaching certifié et supervisé, mené par des coachs expérimentés depuis minimum 10 ans. Car dans ce domaine, c’est bien l’expérience qui donne raison, plus que le prix raisonnable, en apparence.

Le coaching des dirigeants d’entreprise capte d’ailleurs toute notre attention au sein d’UNYCK.

Le constat est sans appel : face à ses enjeux, le dirigeant est seul. Seul pour faire face aux multiples challenges qui rythment sa vie d’entrepreneur, de leader, de patron. Seul au moment de choisir, de décider, de se positionner.

C’est une grande liberté et à la fois une grande responsabilité. Bien-sûr, il existe toujours un CODIR, un COMEX, une équipe prête à se lancer dans les défis aux côtés du dirigeant pour réussir le projet collectif. Mais à la fin du compte, il n’y a qu’un seul responsable, un seul patron.

Alors comment s’assurer que les décisions sont les bonnes, que la posture est adéquate, que le message est efficace ?

Déjà, nous pouvons nous rassurer sur un point : les dirigeantes et dirigeants portent en eux les atouts qui leur permettront de remplir leur mission : l’expérience, l’expertise et le courage.

Néanmoins, mettre ces atouts en œuvre peut se révéler dans l’action beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Les coupables ? Les émotions, passagers clandestins de nos décisions.

« Se faire coacher, c’est une démarche volontaire et exploratoire ». C’est comme cela que nous l’expliquons aux dirigeants qui sont curieux de savoir comment se passe les sessions de coaching. Sinon nous parlerons de formations individuelles.

Une dirigeante ou un dirigeant aura peut-être du mal à trouver au sein de son organisation, le miroir de sa réflexion, le « sparring partner » qui saura le mettre dans les cordes et challenger ce qu’il ou elle considérait comme une réalité incontestable.

C’est vrai, il ou elle pourra trouver ces ressors auprès de ses proches, de ses pairs entrepreneurs ou auprès d’autres tiers privilégiés qui seront certainement de bon conseil. ET toujours impliqués eux aussi émotionnellement et affectivement dans le système auquel il contribue.

Ce que les dirigeants vont trouver dans le coaching, c’est un regard extérieur, bienveillant et exigeant, qui ne se contentera jamais d’une réponse sans aller chercher ce qu’il se trouve derrière.

Les coachs sont des enquêteurs à la recherche de point fort et de dissonances d’alignement. Ce sont aussi des pédagogues qui sauront expliquer ce qui se joue en prenant la hauteur adéquate et le détachement salutaire pour un entrepreneur au cœur de l’action, au cœur des émotions. Ceux sont des miroirs actifs, « confrontant » d’une réalité souvent difficile à percevoir.

Le coaching du dirigeant lui permet de mieux comprendre pourquoi et comment il réagit à son environnement, de mettre des mots et des mécanismes sur des scénarios répétés de façon consciente ou inconsciente. D’identifier les biais cognitifs et croyances limitantes. Ce recul lui permettra d’améliorer sa capacité à s’y adapter pour trouver encore et encore les solutions pour avancer et faire avancer son collectif.

Le point central de la réussite d’un coaching de dirigeant est la confiance. La confiance du dirigeant quant à la capacité de son coach à le faire progresser. C’est pour cela qu’il faut absolument en rencontrer plusieurs avant de choisir.

C’est une affaire de feeling, assurément, c’est aussi une affaire de motivation personnelle : choisissez le coach qui vous met dans l’inconfort avec ses questions impertinentes, sa posture faussement ingénue qui vous agace un peu 😉 Parce que le coaching c’est comme le sport : si ça ne pique pas un peu, ce n’est pas efficace.

En revanche, cela ne doit pas que piquer. Le coaching, est un miroir, un sparring partner, et c’est aussi une oreille attentive, une voix rassurante et une parole qui donne confiance.

La confiance, c’est le moteur de l’individu, dirigeant inclus. La confiance, on la génère à travers le regard des autres, et comme le dirigeant est seul, il a besoin de son coach pour reprendre confiance dans les moments de doute.

En résumé, votre coach est votre Jiminy Cricket, capable de vous faire voir ce que vous ne regardez pas, de vous faire sentir ce que les autres cachent, et de vous faire découvrir ce que vous aviez oublié…

Avoir un coach pour un dirigeant, ce n’est pas une question de survie, c’est une question d’envie, celle de retrouver du plaisir dans un environnement complexe, parfois inhospitalier, pour pouvoir remplir votre mission unique : garantir le meilleur niveau de performance heureuse et pérenne pour votre collectif.

Pour savoir à quoi ressemble un coaching de dirigeant chez UNYCK, c’est par ici.

A très vite

Benjamin Sorbets

Benjamin Sorbets