Savez-vous vraiment ce qu’est le leadership ? Vous voyez le soleil ? Cet être rayonnant qui génère l’énergie autour de lui ? Le leadership c’est ce rayonnement, cette perturbation positive dans l’écosystème. Il existe des dizaines, que dis-je, des centaines de vidéos ou de papiers décrivant le leadership, ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour être un véritable leader.
Celle que je déteste le plus est celle-ci
Je déteste globalement les descriptions hâtives et sclérosantes dans le genre.
Surtout, le leadership n’est que mouvement. C’est ce qui permet de produire l’énergie nécessaire à accomplir. Le décrire n’est pas aisé, parce qu’il est en mouvement.
Le leader c’est celui qui façonne et transmet le rayonnement dans son écosystème. Le leadership est un défi professionnel et personnel.
La mission : assurer le meilleur niveau de performance heureuse et pérenne pour son écosystème. Peu importe comment, c’est l’objectif infini à accomplir.
Peu importe non plus de savoir si le leader est charismatique ou pas, s’il est trop de ceci ou pas assez de cela, ce qui importe, c’est l’énergie, le mouvement, et bien sûr la direction donnée au collectif.
La force du collectif est indéniable, aimer travailler et innover ensemble c’est le futur. Le leader a ce pouvoir de favoriser la force collective. Son action s’appelle le leadership. C’est un pouvoir individuel au service du collectif. Nous parlons souvent de posture du leadership. Il serait plus adapté de parler de rôle. Là encore, la posture renvoie à un état statique et supérieur, alors que le leader marche avec ses équipes, il est actif et éclaire. Un bon leader, c’est la bonne personne au bon endroit au bon moment.
Alors le leader devra être un peu « transformiste » savoir s’adapter, changer de profil pour continuer de faire vibrer, de donner envie, de rassurer ou de convaincre.
Le bon style de leadership, c’est le « no-style ». Le bon leader, c’est celui qui saura donner à voir ce que l’on attend de lui. C’est celui qui comprendra comment faire s’exprimer le meilleur de l’autre.
Le leadership n’est pas inné, il s’acquiert. Ce chemin sera facilité par deux fondamentaux :
L’intelligence émotionnelle, c’est aussi ce dont le leader aura besoin pour faire s’exprimer le plein potentiel de son collectif. Ce plein potentiel, Daniel Goleman l’appelle le « flow »
En me relisant je constate que finalement, l’attribut qui surpasse les autres pour endosser le rôle de leader, c’est la passion. La source d’énergie intarissable de l’individu.
Comment la cultiver chez soi ? Comment la susciter chez l’autre ? Peut-être les deux questions existentielles de l’entrepreneur leader…
Être entrepreneur, c’est prendre un pari sur l’avenir. Se dire j’y crois, et y mettre tout ce que l’on a. C’est une condition sine qua non. Beaucoup de marabouts du net vous proposent de gagner de l’argent régulier « sans trop d’effort » en lançant un « side-business » de « drop-shipping ». La seule vraie recette pour réussir son projet entrepreneurial, tout le monde la connaît : mettre toutes ses tripes en espérant être au bon endroit, au bon moment pour saisir l’opportunité qui se présentera. Ceux qui possèdent le courage, la passion et les capacités pour sauter dans ce train sans arrêt réussissent, c’est tout…
C’est donc bien la passion qui permet de devenir un entrepreneur leader. Et cette passion est éreintante… Nous parlons souvent de la solitude du dirigeant, et dans notre dernier article, certains contestaient cette position. Ils sont chanceux et très avisés d’avoir su s’entourer pour ne pas ressentir ce vide effrayant. Nous parlons également souvent de la fatigue du dirigeant. Maintenir cette énergie nécessaire au leadership année après année est surhumain. Raison de plus pour s’entourer, puiser les ressources dans d’autres passions, auprès de ses tiers privilégiés, et surtout, savoir écouter son corps et ses émotions afin d’éviter les « coups de barre ».
Pour résumer, l’entrepreneur leader, c’est pour nous cet « objet » lumineux qui catalyse l’énergie dans son système pour donner vie à un projet collectif passionnant, vibrant, tout en maintenant l’équilibre nécessaire à son développement pérenne.
En systémique, ils appellent cela homéostasie : la recherche permanente de l’équilibre instable
A très bientôt à la maison UNYCK.
