Stéphanie Le Marec nous alerte sur le monde de l’entreprise qui va mal, sur l’engagement vital du « care », à adopter d’urgence, et la place des femmes face aux hommes qui ne devrait pas être un combat ni une guerre mais plutôt une équipe qui se complète 😉
Même si j’ai dû me battre pour faire ma place en tant que femme dans un monde encore trop souvent dirigé par des hommes, je n’ai jamais considéré que c’était une guerre et une opposition.
Ce point de vue me semble aussi stupide qu’imaginer que dans un couple, Monsieur prime Madame.
L’un ne peut aller sans l’autre. Et c’est à travers le mouvement des #femmesdumedef que je m’engagerai pour faire bouger les quelques atomes résistants de paradigmes archaïques portés sur une économie encore trop masculine.
Pourquoi maintenant ? Après 22 ans de vie professionnelle ?
Parce qu’il me semble que les entreprises vont mal, et cela me bouleverse.
Elles ont un besoin impérieux de retrouver une place dans la société, qui fasse sens. Sans quoi le désintérêt massif porté à ce premier vecteur de lien social va s’accentuer.
Le repli sur soi et le désintérêt pour l’autre s’aggraver…
Le monde a besoin des entreprises comme un lieu de lien social ou la diversité s’épanouit et l’altérité fait grandir.
L’entreprise doit redevenir un lieu de relations, de “care” et les leaders doivent être en capacité de favoriser le sentiment d’appartenance grâce à ce lien.
L’entreprise de demain doit être le « 5e élément », s’intégrer dans un équilibre personnel et professionnel (famille /boulot)
Cet équilibre ne peut plus être une variable d’ajustement accessoire à au maintien d’une motivation.
Il doit être un basique, point de départ de la performance et du développement de l’individu et du collectif.
L’entreprise doit transformer sa dimension RH et revisiter sa raison d’être. Il ne s’agit plus seulement de revoir son business modèle dans un monde en profondes mutations. Il s’agit de casser les codes et des organisations de l’ancien temps, trop étriqués pour répondre aux besoins de notre société actuelle.
Quoique nous puissions en penser, les femmes sont majoritairement plus aptes à y parvenir car elles ont été plus confrontées à porter ces dimensions… Elles ont dû apprendre tout au long de leur vie à performer et protéger en maintenant cet équilibre, à faire preuve d’audace et de créativité pour trouver place, en recherchant synthèse plutôt qu’opposition. En s’appuyant sur une intelligence collective pour déléguer et maintenir un équilibre…
Elles sont mères ET professionnelles
Elles sont exigeantes ET attentives…
Je crois profondément que sans les femmes engagées et positionnées au sein de directions, l’entreprise s’appauvrira et se verra désertée des âmes les plus passionnées et talentueuses…
Et j’en ai mille exemples de réussites 🙏
Laurence Comte-Arassus
Yasmine Lahlou-Filali
Léonore Boulte
Aude Diano
Mia Lahlou Filali …
N’est-ce pas mesdames?
Compléter plutôt qu’opposer.
Oser plutôt que répéter.
